Dans cette interview, Luis González, avocat et co-directeur de la unes, parle du projet de Loi Générale des Eaux (Ley General de Aguas) présenté par le gouvernement salvadorien et met en garde contre les points qu’il considère comme dangereux. Selon lui, l’absence d’un « contrôleur » citoyen est le principal défaut. Il signale également comme dangers « la conformation présidentielle de l’organe directeur » et le fait que les permis sont accordés pour 15 ans renouvelables. Ce dernier point ouvrirait, selon lui, la porte à la privatisation de l’eau. 

« Toute loi discutée et approuvée doit contenir au moins cinq éléments essentiels pour qu’il s’agisse d’une bonne proposition : l’eau en tant que bien public, le fait qu’elle ne doit pas être soumise à la privatisation, le fait que la gestion de l’eau doit être publique, avec la participation des citoyens, et la gestion des bassins versants. Tout ce qui concerne la reconnaissance du droit humain à l’eau et un régime financier juste et équitable »

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